"Enfumés" - suite / "Enfumats" - seguida
Notre article "enfumés" a fait l'objet d'une remarque critique que nous avons relevée avec intérêt et à laquelle nous souhaitons répondre.
Celui-ci, concernant les "fumées noires" de Lavaur, n'était pas une gratuite accusation qui aurait pu laisser penser que tous les agriculteurs ne sont que des pollueurs/empoisonneurs. Nous avons, besoin des agriculteurs qui produisent la base de notre alimentation et nous sommes conscients de l'importance et de la difficulté de leur métier.
Il est bien compréhensible qu'un agriculteur ne puisse accepter de perdre sa récolte sans rien faire et nous mesurons l'impact économique de la perte d'une récolte annuelle, tant pour les agriculteurs que pour les consommateurs.
Mais, plus que jamais, il faut prendre en compte l'impact sanitaire de la méthode utilisée notamment à Lavaur depuis des années pour lutter contre le gel tardif (faire bruler de la cire "d'origne pétrolière" dans des pots placés au pied de centaines d'arbres dans des vergers désormais situés proche d'habitations).Celle-ci,devenue "habituelle", fait l'objet d'un silence impuissant, d'une acceptation résignée de bien des habitants.
Aujourd'hui, chacun sait les conséquences à long terme que les pratiques/produits polluant(e)s de toutes sortes ont sur la population et il serait irresponsable de les ignorer.
Le procédé utilisé à Lavaur, ne peut-être inoffensif compte tenu non seulement de ce que l'on voit (épais nuage de fumée noire) mais aussi que l'on sent (odeur) et enfin de sa composition (voir photo ci-dessous). Certains habitants proches des vergers disent que l'odeur les empêche de sortir de chez eux.
C'est pourquoi, afin d'inciter, tant les agriculteurs que les autorités, à trouver et adopter une méthode alternative moins polluante, il nous semble important d'attirer l'attention sur l'impact sanitaire de cette technique utilisée depuis trop longtemps.
SA
